Isolation et ventilation : une combinaison gagnante pour la PWI
Les exigences croissantes de performances énergétiques des bâtiments, nous savons tous pourquoi, nous conduisent à isoler plus et mieux nos bâtiments. « Plus » veut dire faire le choix optimal de l’isolant et de son épaisseur, « mieux » veut dire soigner les détails, dont l’étanchéité à l’air du bâtiment.
Ces contraintes nécessitent non seulement une bonne connaissance des matériaux isolants, mais aussi la mise en œuvre des systèmes qui complètent l’isolation et une bonne compréhension de la typologie du bâtiment, de son usage et de ses occupants. Les entrepreneurs membres de la Plateforme Wallonne de l’Isolation (PWI), mise en place avec l’appui de la Confédération Construction Wallonne (CCW), adhèrent à ces fondamentaux.
Sans cela, les problèmes peuvent vite arriver et se traduire par des dégradations visibles et invisibles du bâtiment (condensation, humidité dans les murs, charpentes attaquées par la mérule, plafonnages décomposés, etc.). Plus grave encore, ces problèmes vont aussi concerner les occupants qui souffriront d’allergies, de mal-être (maux de têtes, rhumes à répétition, …) et se plaindront de mauvaises odeurs.
Quelles sont les solutions à apporter ?
Un principe de base, ne pas dissocier, dans l’usage du bâtiment, les matériaux qui le composent de ses habitants.
Mais encore ?
En premier lieu, utiliser au mieux des matériaux et des systèmes d’isolants « respirants », c’est-à-dire ouverts à la diffusion de vapeur d’eau (laines minérales, isolants à base végétale ou animale, certaines mousses à cellules ouvertes).
Un 2ème principe, empêcher l’humidité de l’air de traverser ces systèmes et risquer de condenser au mauvais endroit et provoquer des dégâts par excès d’humidité. Comment ? Mettre en œuvre des composants de type pare-vapeur, voire frein-vapeur, et tapes d’étanchéité qui vont assurer cette protection indispensable pour la durabilité du bâtiment.
Ce faisant, est-ce suffisant ?
« Un thermo, ma maison ! Je l’ai isolée complètement et j’ai l’impression de vivre dans une étuve. Il fait moite, je sens des odeurs et il y a de la condensation sur les châssis dans les chambres… Que se passe-t-il ? ». Ces réflexions, nous les entendons régulièrement dans certaines maisons rénovées, sur le lieu de travail, à l’école, …
Pourquoi ?
Certains oublient que nous respirons toute la journée. 12.000 litres tous les jours, dont un air intérieur bien plus pollué que l’air extérieur et que 25 % de la population souffre d’allergies.
Il nous reste alors 2 options :
- soit ouvrir les fenêtres, sympa en été, mais énergivore en hiver
- soit bien réfléchir à la qualité de l’air et placer une VMC !
VMC ? Oui, Ventilation Mécanique Contrôlée qui va gérer automatiquement et de manière optimale (à la demande) la qualité de l’air que nous respirons.
Ces systèmes sont aujourd’hui facilement intégrables dans toutes les habitations neuves ou à rénover. Les solutions techniques sont multiples : simple flux ou double flux et répondront aux exigences les plus pointues des futurs occupants.
Les budgets sont adaptables en fonction de toutes les bourses, et sont souvent soutenues par des primes de la Région Wallonne ou de la Région Bruxelles-Capitale.
Voilà un tour d’horizon qui doit nourrir les réflexions de tout candidat bâtisseur ou rénovateur.
Que faire maintenant ? Adressez-vous à de vrais professionnels ! Les membres de la Plateforme Wallonne de l’Isolation (PWI) peuvent vous aider. Plus d’info : https://www.plateforme-isolation.be/contact/